Le Castellet – GP de F1 2022
Aller à un Grand Prix de Formule 1 est une expérience unique dont chacun sort avec des souvenirs mémorables. Mais, être commissaire pendant un Grand Prix est encore plus exceptionnel.
Arrivée mercredi, la pression de bien faire commençait à monter petit à petit.
Le jeudi, nous prenons nos marques en poste, mais c’est le vendredi que les choses sérieuses commencent. Dès la première monoplace sur la piste, un enthousiasme se fait ressentir, chez nous, les commissaires, mais aussi chez le public. Nous nous mettons à tout observer, et les séances passent à une vitesse incroyable. Une heure de roulage pour la Formule 1 ressemble à quinze minutes ordinaires. Tout passe si vite, mais chaque minute est un plaisir. Chaque minutes nous fait réaliser à quel point nous sommes chanceux d’être ici : si près des voitures, si près de la piste, si près de la tension d’un Grand Prix. Je pense qu’on ne se rend pas compte à quel point nous contribuons au bon déroulement d’une épreuve ou d’une séance, que lorsque nous devenons indispensables. Nous sommes toujours sur le qui-vive. Les flags marshals ou comme moi, les light marshals sommes prêt à agiter le drapeau si besoin, comme pour la sortie de Pourchaire au T6 en EL. A la radio, nous décrivons ce qui se passent et quelques instants après, nos amis track marshals, comme Pascal qui est intervenu sur la monoplace de Théo, prennent le relais pour intervenir. Nous sommes une équipe, certains protègent le pilote et les commissaires, d’autres évacuent la voiture et viennent aux nouvelles du pilote. C’est toute une cohésion qui se ressent. J’ai été très bien accueilli, par tout le monde. Lorsqu’on croise un commissaire, la discussion se fait facilement : “tu es à quel poste?”, “tu supportes qui? Et quelle équipe?”, “c’est la première fois que tu viens?”, “tu es licencié(e) à quelle ASA?”. Honnêtement, nous faisons de belles rencontres. Le public est également incroyable. Sans regarder la piste, nous savions qu’un pilote français était au virage. Les fans agitaient leur drapeau et criaient le nom des pilotes. Certains nous félicitaient pour notre présence. Je me souviens qu’à mon poste, avant la parade des pilotes, nous faisions participer le public en leur faisant la hola. Ils avaient hâte. Tout comme nous.
Les essais libres passent, les qualifications également, et l’heure des premières courses arrivent. L’enjeu de tout un week-end. Les W series, les Formule 2 ou encore les Porsche Super cup nous préparent pour le final : la Formule 1.
Lorsque la dernière course avant la catégorie reine se termine, une sorte de tension apparaît. Nous le savons, c’est le moment fatidique. Mais assez paradoxalement, c’est également le moment où la pression se fait le moins ressentir, du moins, avant le tour de mise en grille. Un moment dont je me souviendrai toute ma vie : la parade des pilotes. Chacun était assis dans sa voiture : ils étaient réellement concentrés sur le public et les commissaires. Ils étaient seulement à quelques centimètres de nous, ils souriaient, nous saluaient. C’était vraiment un moment unique, tout comme le Grand Prix qui a suivi quelques temps après.
Nous étions en poste, près à agir. Je me souviens du moment où j’étais concentré sur la piste, observant les voitures, quand tout à coup, j’ai entendu le public criant “non!”. C’était Charles Leclerc. Ce fut un moment marquant car j’ai vraiment senti la déception du public et leur attachement au pilote. Chose unique au fait d’assister à un Grand Prix. Bien que mon poste fut calme au cours de ce Grand Prix, il est passé tellement vite. Et le moment des au revoir arriva.
Tout d’un coup, la pression, l’enthousiasme, l’excitation, l’attente retombent, et l’on se rend compte que le week-end est déjà terminé. Nous souhaitons qu’une chose : revenir!
Lorsque la dernière course avant la catégorie reine se termine, une sorte de tension apparaît. Nous le savons, c’est le moment fatidique. Mais assez paradoxalement, c’est également le moment où la pression se fait le moins ressentir, du moins, avant le tour de mise en grille. Un moment dont je me souviendrai toute ma vie : la parade des pilotes. Chacun était assis dans sa voiture : ils étaient réellement concentrés sur le public et les commissaires. Ils étaient seulement à quelques centimètres de nous, ils souriaient, nous saluaient. C’était vraiment un moment unique, tout comme le Grand Prix qui a suivi quelques temps après.
Nous étions en poste, près à agir. Je me souviens du moment où j’étais concentré sur la piste, observant les voitures, quand tout à coup, j’ai entendu le public criant “non!”. C’était Charles Leclerc. Ce fut un moment marquant car j’ai vraiment senti la déception du public et leur attachement au pilote. Chose unique au fait d’assister à un Grand Prix. Bien que mon poste fut calme au cours de ce Grand Prix, il est passé tellement vite. Et le moment des au revoir arriva.
Tout d’un coup, la pression, l’enthousiasme, l’excitation, l’attente retombent, et l’on se rend compte que le week-end est déjà terminé. Nous souhaitons qu’une chose : revenir!
Ce week-end au Grand Prix de Formule 1 de France fut unique. Il fut rempli de joie. J’ai eu la chance de rencontrer des pilotes dont deux français (Théo Pourchaire et Esteban Ocon), des personnes incroyablement gentilles, de parler de ma passion et surtout, de la vivre!
Je n’ai plus qu’une chose à dire : Rendez-vous l’année prochaine (on l’espère)!
Je vous mets également quelques photos.