Bonjour,
Je suis Seb, je suis technicien automobile depuis 2001 chez Peugeot et maintenant nous sommes passés eurorepar, employé dans la même société depuis le début au garage Delhuille à st jans cappel, j’ai commencé avec Noël le père puis le fils « Frédéric » a repris les reine en 2018. Mes passions autre que le sport auto, sont le tir sportif, le ball-trap et je viens de me remettre à la communication longue distance (la cibie) que j’ai commencé y a 30ans.
J’aime aussi le bénévolat, la plus grosse partie du bénévolat et pour le lys auto racing ou ça m’éclate et d’une reconnaissance impressionnante de leur part, je me sens chez moi là-bas
Peux-tu nous raconter comment tu as attrapé le virus du sport automobile ? Y at-il un moment précis qui t’a marqué ??
Le virus du sport auto, j’ai toujours plus ou moins été voir à l’adolescence quelque rallye du coin, à l’époque j’ai même été en pk (donc avec la Cibi) sur le rallye de cedico vers 94/95
Puis mon neuveu florian c’est mis à copiloter Morgan. Donc on suivait la chose et m’a demandé ensuite de l’aider à monter une 106 n1 puis ma fille eve s’est mis à copiloter dès qu’elle eu l’âge pour et rouler sur circuit. Donc me suis dit tient, je vais monter une auto (206n3) pour le fun puis me suis retrouvé au volant malgres moi avec à ma droite eve pour le rdn qui est dans mon secteur…
Chaque épreuve est une aventure unique. Quel a été ton plus grand frisson en course ?
Mon frisson est plutôt basé sur la gestion du stress de la route en général (oui suis pas tout seul là haut 🤣)
Donc contrairement à beaucoup ce n’est pas en spécial le grand frisson, c’est tout l’avant rallye, jusqu’à la sortie parc vers première assistance puis le reste est du plaisir
Parle-nous de ta voiture : qu’est-ce qui la rend spéciale à tes yeux ?
Spéciale, je ne sais pas, ça reste une construction de mes mains fait dans des cailloux sous un carport du début à la fin sauf pour la peinture, mon cousin étant carrossier, je lui ai laissé se taf (trop chiant ça pour un mécano)
Dans le cockpit, c’est une vraie guerre des nerfs. Comment gères-tu la pression et les imprévus en spéciale ?
Apparemment d’après les dire de ce qui nous suivent et écoute nos embarquées. Ne comprennes pas pourquoi je suis une personne angoissée vu que une fois casqué et dans ma bulle, tout ça reste derrière..
on va dire que mon seul souci et ne pas sortir l’auto et sacrifier les secondes au détriment de ça. Puis ça reste ma fille à droite donc je ne suis pas là pour éclater les scores. Juste vivre l’instant présent
Le sport auto demande des sacrifices. Quel a été le plus gros défi que tu as dû surmonter pour être sur la ligne de départ ?
Pour le moment je n’ai jamais du faire de défi mécanique ou autre, juste toujours ce stress à gérer, ça oui très gros défi pour moi
Si tu pouvais donner un conseil au “toi” du début, celui qui rêvait de monter dans une voiture de course, ce serait quoi ?
Vie ta vie pour toi et fonce zozo
Chaque pilote ou copilote a ses petites habitudes avant un rallye. As-tu un rituel ou une superstition qui te suit à chaque course ?
Pour rester soft et ludique, le toilette dans le camion d’assistance et mon super pote, on se voit souvent
Le rallye, le circuit c’est aussi une question d’équipe. Quelle est la personne (ou l’équipe) sans qui rien ne serait possible pour toi ?
Nous sommes une famille et c’est un tout
Le sport auto est un monde de passionnés. As-tu une idole ou une source d’inspiration qui t’a guidé dans ton parcours ?
A l’époque lycéenne je suivais Gilles panizzi et les début de Loeb
Et pour finir, si on se projette dans quelques années… Où aimerais-tu te voir et quel est ton plus grand rêve en rallye ?
Faire des rallyes plus loin serait le top mais ça le temps nous le dira