Je m’appelle Laurine j’ai 18 ans, je viens de Beussent, petit village dans la vallée de la course. Je suis actuellement en deuxième année de formation pour devenir monitrice éducatrice en IME. J’ai toujours été attirée par les métiers de l’aide à la personne et notamment l’accompagnement des enfants et des adolescents au quotidien. J’ai une sœur aînée, Loanne, qui pratique également le rallye. Tout comme mon père, Mickaël, j’ai longtemps fait du triathlon en club
Peux-tu nous raconter comment tu as attrapé le virus du sport automobile ? Y at-il un moment précis qui t’a marqué ??
Depuis que je suis toute petite, mon père m’a toujours emmenée, ma sœur et moi, sur les bords de route pendant les rallyes. Aujourd’hui, j’ai toujours le même plaisir à l’idée de me rendre sur les spéciales.
Chaque épreuve est une aventure unique. Quel a été ton plus grand frisson en course ?
Je débute donc j’ai beaucoup de choses a apprendre. Il y a toujours certains passages sur les routes qui provoquent un peu plus de frissons.
Parle-nous de ta voiture : qu’est-ce qui la rend spéciale à tes yeux ?
Ce qui rend cette voiture vraiment spéciale pour moi, c’est qu’elle a été conçue entièrement par mon papa. C’était un travail énorme, ça lui donne une grande valeur !
Dans le cockpit, c’est une vraie guerre des nerfs. Comment gères-tu la pression et les imprévus en spéciale ?
Pour gérer la pression et les imprévus en spéciale, j’essaie d’être la plus calme possible. Je ne me laisse pas envahir par le stress. Garder mon sang-froid m’aide à rester concentrée et à réagir correctement. Et puis je fais vraiment confiance à mon pilote !
Le sport auto demande des sacrifices. Quel a été le plus gros défi que tu as dû surmonter pour être sur la ligne de départ ?
Le plus grand défi à chaque rallye c’est de me confronter (gentiment) à ma sœur pour savoir qui de nous deux sera dans le baquet de droite. Mais bon on arrive toujours à trouver un arrangement.
Si tu pouvais donner un conseil au “toi” du début, celui qui rêvait de monter dans une voiture de course, ce serait quoi ?
Mes débuts ne sont vraiment pas très loin. Je me dirais seulement de ne rien changer et de bien profiter.
Chaque pilote ou copilote a ses petites habitudes avant un rallye. As-tu un rituel ou une superstition qui te suit à chaque course ?
Je n’ai aucun rituel.
Le rallye, le circuit c’est aussi une question d’équipe. Quelle est la personne (ou l’équipe) sans qui rien ne serait possible pour toi ?
Pour moi, la personne sans qui rien ne serait possible, c’est mon père évidemment.
Le sport auto est un monde de passionnés. As-tu une idole ou une source d’inspiration qui t’a guidé dans ton parcours ?
Sébastien Loeb
Et pour finir, si on se projette dans quelques années… Où aimerais-tu te voir et quel est ton plus grand rêve en rallye ?
Si je me projette dans l’avenir, j’aimerais être côté pilote. Mon plus grand rêve en rallye serait de prendre le volant avec mon père ou ma grande sœur à ma droite.




