Je suis professeur d’EPS et pompier volontaire sur Lille. Le rallye est pour moi un moyen de décompresser et de passer des week-ends avec les amis et la famille.
Peux-tu nous raconter comment tu as attrapé le virus du sport automobile ? Y at-il un moment précis qui t’a marqué ??
Je l’ai attrapé grâce à mon père qui en faisait depuis de nombreuses années. Depuis tout petit je l’aidais à bricoler sur sa clio Williams et à 16 ans j’ai sauté dans le baquet de droite à l’occasion du rallye du Touquet. Un rallye qui m’a toujours fait rêver avec les pilotes du championnat de France et à l’époque les Clio/ Mégane maxi puis les super 1600!
Chaque épreuve est une aventure unique. Quel a été ton plus grand frisson en course ?
L’arrivée à la finale des rallyes à Albi, c’était l’accomplissement de toute une saison avec de nombreux rebondissements, des victoires de classes et une chasse aux points afin de se qualifier. Nous terminons 5eme de classe en découvrant la région et avec un copilote que je ne connaissait pas avant le rallye!
Parle-nous de ta voiture : qu’est-ce qui la rend spéciale à tes yeux ?
La clio F2000 est spéciale à mes yeux car c’est une voiture qui donne du plaisir et des sensations grâce à son moteur atmosphérique. De plus c’est une voiture que j’ai depuis mes débuts en rallye et j’y suis très attaché car nous avons vécus beaucoup de choses ensemble, du plaisir, de beaux chronos mais également des frayeurs et des sorties!
Dans le cockpit, c’est une vraie guerre des nerfs. Comment gères-tu la pression et les imprévus en spéciale ?
La pression c’est surtout avec les amis après le rallye! Plus sérieusement, je ne ressens pas vraiment la pression une fois que j’ai un casque sur la tête, c’est plutôt les nombreux préparatifs avant le rallye qui peuvent être stressants. Le plaisir avant tout, ça reste un loisir!
Le sport auto demande des sacrifices. Quel a été le plus gros défi que tu as dû surmonter pour être sur la ligne de départ ?
Devoir réparer la voiture entre deux rallye avec une semaine de battement.
Si tu pouvais donner un conseil au “toi” du début, celui qui rêvait de monter dans une voiture de course, ce serait quoi ?
Avec le travail tout est possible!
Chaque pilote ou copilote a ses petites habitudes avant un rallye. As-tu un rituel ou une superstition qui te suit à chaque course ?
Oui une petite routine afin de me concentrer quand les conditions sont délicates ou qu’il faut sortir la grosse attaque!
Le rallye, le circuit c’est aussi une question d’équipe. Quelle est la personne (ou l’équipe) sans qui rien ne serait possible pour toi ?
Mon père fait énormément de choses sur la voiture, rien ne l’arrête, je lui dois beaucoup!
Ma mère gère également beaucoup de choses en amont du rallye.
Mon copilote est aussi très important, j’ai besoin d’être en confiance pour me lâcher pleinement.
C’est un sport d’équipe sans aucun doute!
Le sport auto est un monde de passionnés. As-tu une idole ou une source d’inspiration qui t’a guidé dans ton parcours ?
Sébastien Loeb, un grand champion qui a su rester humble et disponible!
Et pour finir, si on se projette dans quelques années… Où aimerais-tu te voir et quel est ton plus grand rêve en rallye ?
Je pense que j’aimerai participer au Monté Carlo car c’est pour moi un vrai défi sportif par ses conditions changeantes et le nombre de km à effectuer.
Si le budget et la raison le permettent j’aimerai rouler sur un rallye avec une clio S1600 ou une clio rally3.
